trouble de l’oralité

Le trouble de l’oralité est un problème complexe qui affecte la manière dont les individus perçoivent et interagissent avec les stimuli oraux.

 

Le trouble de l’oralité

Introduction

Dans cet article, nous explorerons en profondeur ce trouble, ses causes et traitements, ainsi que sa relation avec la psychologie et des exemples concrets de cas.

 

un aperçu détaillé

Les troubles de l’oralité se manifestent par une difficulté à gérer les sensations et les fonctions orales, ce qui peut entraîner des problèmes d’alimentation, de déglutition, de mastication ou de communication.

Ces difficultés sont souvent liées à des facteurs neurologiques, sensoriels ou moteurs.

Certains enfants naissent avec ces troubles, tandis que d’autres les développent suite à des expériences négatives ou traumatiques.

Les troubles de l’oralité peuvent également être associés à des troubles du spectre autistique, des troubles sensoriels ou des retards de développement.

 

Causes et traitements des troubles de l’oralité

Les troubles de l’oralité peuvent avoir des origines variées.

Parmi les causes possibles, on trouve :

  • les anomalies anatomiques,
  • les troubles neurologiques,
  • les troubles sensoriels,
  • les retards de développement,
  • les expériences traumatiques
  • les troubles du spectre autistique.

 

Les traitements pour les troubles de l’oralité dépendent de la cause sous-jacente et de la gravité du problème.

Les interventions thérapeutiques peuvent inclure la rééducation motrice buccale, la thérapie sensorielle, la psychothérapie, la thérapie cognitivo-comportementale ou l’accompagnement diététique.

 

Une approche multidisciplinaire impliquant des professionnels tels que :

  • des orthophonistes,
  • des ergothérapeutes,
  • des psychologues
  • des diététiciens

Ainsi, il est souvent recommandée pour aborder ces troubles.

 

Trouble de l’oralité et psychologie

Les troubles de l’oralité sont étroitement liés à la psychologie, car ils peuvent affecter l’image de soi, la confiance et l’estime de soi.

Les personnes atteintes de ces troubles peuvent ressentir de la honte, de la frustration et de l’anxiété en raison de leurs difficultés à gérer les stimuli oraux.

En outre, les troubles de l’oralité peuvent entraîner des problèmes sociaux, tels que l’isolement ou le rejet par les pairs, ce qui peut aggraver les problèmes psychologiques.

La prise en charge psychologique est donc essentielle pour aider les individus à surmonter les défis émotionnels et comportementaux associés à ces troubles.

 

Exemples concrets de trouble de l’oralité

Voici quelques exemples de cas réels de troubles de l’oralité alimentaire :

  1. Un enfant atteint d’autisme qui présente une hypersensibilité aux textures alimentaires, refusant de manger des aliments ayant une certaine consistance.
  2. Une personne ayant subi un accident vasculaire cérébral et ayant des difficultés à déglutir, nécessitant une rééducation pour retrouver ses capacités.
  3. Un bébé prématuré qui présente des problèmes de coordination entre la succion, la déglutition et la respiration, nécessitant un accompagnement
  4. spécialisé pour développer ces compétences. 4. Un adolescent souffrant d’anxiété et ayant des difficultés à manger en public, évitant ainsi les repas partagés avec des amis ou la famille.
  1. Un enfant ayant une hypersensibilité sensorielle et se montrant extrêmement sélectif quant aux aliments qu’il accepte de manger, limitant ainsi son apport nutritionnel.

 

 

Selon l’âge

Le trouble de l’oralité peut se manifester à différents âges chez les bébés et les jeunes enfants.

Voici quelques exemples de troubles de l’oralité en fonction de l’âge :

  • De la naissance à 3 mois :

Durant cette période, les bébés peuvent éprouver des difficultés à téter, que ce soit au sein ou au biberon. Ceci peut résulter d’un manque de coordination entre la succion, la respiration et la déglutition. Un bébé peut aussi présenter un réflexe nauséeux très sensible, le rendant réticent à accepter le sein ou la tétine.

 

  • De 3 à 6 mois :

À cet âge, les bébés commencent généralement à explorer les objets avec leur bouche, ce qui favorise le développement de l’oralité. Cependant, certains bébés peuvent manifester une aversion pour les textures ou les goûts, les rendant moins enclins à explorer et à mâcher des objets.

 

  • De 6 à 12 mois :

C’est le moment où les bébés sont généralement introduits aux aliments solides. Certains bébés peuvent avoir du mal à accepter les nouvelles textures et les goûts, ce qui peut être dû à une hypersensibilité sensorielle ou à un réflexe nauséeux persistant. Ils peuvent également éprouver des difficultés à mastiquer et à gérer des morceaux d’aliments dans leur bouche.

 

  • De 12 à 24 mois :

À cet âge, les enfants devraient être capables de manger une variété d’aliments avec différentes textures. Cependant, certains enfants peuvent présenter une sélectivité alimentaire marquée, refusant de manger certains aliments en fonction de leur texture, de leur couleur ou de leur goût. Ils peuvent également éprouver des difficultés à mâcher et à avaler des morceaux d’aliments de manière efficace.

 

  • De 2 à 3 ans :

Les enfants de cet âge devraient avoir développé des compétences alimentaires suffisantes pour manger la plupart des aliments. Néanmoins, certains enfants peuvent encore présenter des difficultés avec la gestion des textures complexes, la mastication ou la déglutition. Ils peuvent aussi montrer une sélectivité alimentaire persistante ou une anxiété autour de l’alimentation.

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